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mardi 15 décembre 2015

Le Carnaval de Québec et Expo Québec

Je suis tombé tout à fait par hasard en déjeunant sur une entrevue à Radio-Canada avec Frédéric Gonzalo, un consultant en tourisme, pour donner son opinion sur l’orientation que la ville de Québec devrait prendre pour Expo Québec et le Carnaval de Québec qui, comme vous le savez, affichent des baisses d’achalandage considérable depuis quelques années. Qu’est-ce que j’entends?  J’ai failli m’étouffer avec ma toast! Quelque chose dans le genre que l’organisation pourrait ou devrait remettre le Carnaval de Québec sur la table à dessin, de sorte que cela pourrait même aller jusqu’à enlever le Bonhomme Carnaval du concept de la fête!! Sous prétexte que les festivals de musique évoluent dans le temps en citant plusieurs événements du genre, qui ont attiré des grosses foules en peu de temps, qu’il faille tout chambouler dans les concepts et programmations de ces deux événements pour que ça reprenne. Le problème à Québec, je pense, c’est qu’il y en a trop des chambouleux d’événements qui se croient prophètes et à qui on donne plein pouvoir et argents, et qui prennent des mauvaises décisions!

Le meilleur exemple est vraiment le Carnaval de Québec dans lequel j’ai grandi. Pas surprenant, c’est ma tante, Pierrette Roy, qui a créé la chanson du Carnaval au tout début de la fête après avoir échappé au couronnement de la reine lors de sa participation comme duchesse, ce n’est pas peu dire. Enfin…sous prétexte que des petits « activistes » homministes voulaient participer au couronnement de la reine, bien on a tout jeté le concept à la poubelle!! Tiens! On va faire un virement jeunesse pis quoi d’autre encore!?! Ah oui, j’oubliais, enlever le bonhomme Carnaval parce qu’il est rendu accessoire.  Le Carnaval n’a plus besoin de ce personnage.

Demander aux organisations du Carnaval de Rio, des Tomatina de Brunol, au carnaval de Venise, aux Mardis Gras de New Orléans, demandez-leur pour le fun s’ils ont fait des changements majeurs à leurs événements depuis leur création? Suggérer pour le fun au Carnaval de Rio d’abandonner le concours de musique et de danse samba pour lequel tous les quartiers de Rio se mettent à blanc ($$), font des sacrifices toute une année pour passer à l’histoire, des quartiers aisés aux favelas d’où ressortent les chansons thèmes avec les plus beaux costumes? Le jour qu’on éberlué arrivera avec un tel changement, c’est l’armée que le gouvernement devra mettre dans la rue pour éviter la révolution. C’est la même chose dans tous les grands carnavals du monde entier. On s’ajuste, on peut y intégrer des nouvelles technologies soit, mais on ne change pas la formule, le cœur d’un événement, voilà!! Non, ici au Québec, on est plus fin que les autres. On va abandonner l’animation de la rue Ste-Thérèse, les courses automobiles sur glace, on va arrêter le couronnement de la reine du Carnaval avec tout ce que cela comportait comme esprit d’émulation dans tous les quartiers de la ville, parce qu’on achetait la bougie pour appuyer la petite Roy, fille d’Alfred. Tiens, on va composer une autre chanson du Carnaval parce que l’original ne sonne plus bien! Après on se demande pourquoi les gens ne se reconnaissent plus dans leur Carnaval? Qu’ils n’y participent plus! Le Carnaval de Québec se voulait la plus grande fête d’hiver et il aurait fallu bâtir autour du concept original. Voici ce qu’il aurait fallu faire. Rendre le couronnement de la reine encore plus grandiose. Impliquer davantage les populations dans les duchés à supporter leur petite fille du coin! Fuck les gens qui alléguaient que les duchesses étaient des petites filles sans intelligence manipulées, franchement! Elles étaient des ambassadrices, se promenaient avec Bonhomme dans les hôpitaux, prenaient la parole devant les journalistes. Elles sont toutes devenues des femmes très honorables dans la vie. Il aurait fallu diversifier les activités d’hiver à succès comme la course en canots et les courses de chiens. Faire des châteaux de glace encore plus pétés! Animer le site tous les soirs! Investir dans la féerie des parades d’hiver qui diminuent en distance année après année. Bientôt, elle va partir du coin de Cartier et elle va faire le tour du bloc. C’est sûr que cela prend de l’argent pour revoir les chars allégoriques, ses figurants, les places de festivités, mais vaut mieux investir une couple de millions pour renforcir son concept que de chercher à en inventer d’autres.

Et aujourd'hui ce 21 janvier, 1 mois après mon texte, Mylène Moisan, chroniqueuse au journal Le Soleil, signe un papier titré "On veut faire plaisir, mais..." avec lequel je suis entièrement d'accord et qui va dans le même sens que mes propos.

Pour Expo Québec? Bien je pourrais faire le même raisonnement autour du concept Expo Québec qui était une foire commerciale, d’amusement et agricole. On a abandonné le volet agricole, commerciale, on a voulu en faire une fête de sport extrême, y intégrer des shows de musique pour ressembler à tout le monde et quoi d’autre encore?  

Quel âge avez-vous vous? Avez-vous évolué depuis vos 20 ans? OKKKK vous avez changé votre tenue vestimentaire, vous êtes un peu moins comme ceci un peu plus comme cela, mais vous êtes resté foncièrement le même homme, la même femme, avec les même traits de personnalité qui font votre personnalité n’est-ce pas? Vous n’êtes pas allé jusqu’à changer de sexe hein? Si on vous a bien apprécié il y a 30 ans, il y a des chances qu’on vous apprécie encore pour les mêmes raisons aujourd’hui hein? Bien c’est la même chose!

Bonne fin de journée tout le monde

ROBERT HARMEGNIES MARKETING
Planification stratégique et Géomarketing 
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mercredi 9 décembre 2015

Bienvenue sur mon blog!


Bonjour à vous tous, chers clients, collaborateurs et fidèles lecteurs!

Je vous souhaite la bienvenue sur mon blogue, qui vous informera non seulement de ce que je fais comme travail, mais aussi de ce que je pense sur divers sujets d’actualité portant sur l’économie au Québec, dans les secteurs d’activités où je suis très impliqué : le commerce de détail, dans le tourisme et en démographie.

Si ces sujets vous passionnent tout comme moi, je vous invite donc à vous inscrire à mon newsletter. Parfois, il m’arrivera de vous raconter mes bons coups, de vous informer des nouveautés dans mon domaine, mais surtout des enjeux auxquels on doit faire face pour réussir. Puis ce sera une façon de garder contact vous et moi ensemble. Et ne soyez pas inquiets, je ne vous inonderai pas de courriels. Alors, allez-y sur la droite, cela ne vous prendra que quelques secondes!
  
Vous vous demandez sans qui je suis? Bien, je suis un consultant à mon compte en ventes marketing depuis plus de douze ans maintenant. Après avoir obtenu en 1982 mon Bac en Sciences sociales de l’Université Laval, je suis entré sur le marché du travail en faisant de l’intervention sociale et du développement communautaire. Eh oui, vous avez bien lu! C’est un peu plus tard que je me suis passionné pour la vente et le développement des affaires. Par la suite, j’ai représenté à mon compte un magazine d’envergure nationale; Inter Canadien et Canadian Airlines. De la vente essentiellement par téléphone! Des ventes avoisinant les 100 000 $ par mois! À cette époque, c’était beaucoup beaucoup d’argent dans ce créneau de ventes, croyez-moi! Après quelques années comme responsable du développement des affaires dans une agence de publicité reconnue de Québec, je suis devenu responsable du marketing chez Métro Richelieu http://www.metro.ca/fr/accueil.html  et IGA http://www.iga.net/ pour l’est du Québec. C’est à ce moment, pendant plus de 10 ans que j’ai appris à la dure. La concurrence dans l’alimentation était si féroce à l’époque, que je suis devenu un passionné du commerce au détail; c’est là que j’ai appris comment on fait du redressement de magasin en travaillant de concert avec les opérations, la mise en marché et la finance.

Vous avez un projet en tête? Il y a quelque chose qui vous tracasse? Vous vous demandez si on pourrait travailler ensemble? Pourquoi ne m’appelleriez-vous pas pour en discuter?  J’offre en impartition une gamme de services très variée Et soyez assuré de ma franchise si je ne peux vous venir en aide.

  

Robert Harmegnies
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L’alliance de l’industrie touristique du Québec

Bonjour chers amis,

Je suis allé aux Assises du Tourisme à la fin octobre parce que, comme tout le monde dans le milieu, j’étais très intrigué par la nouvelle gouvernance que le Ministère du Tourisme a annoncée en confiant la promotion touristique hors Québec à un nouvel organisme qui s’appellera l’alliance de l’industrie touristique du Québec ou si vous voulez « l’alliance ». Cet organisme sera le résultat d’une fusion de trois organismes déjà existants, soit ATR associées du Québec, une association regroupant l’ensemble des Associations Touristiques Régionales, il y en a comme 21 au Québec, de L’ATS Québec, un regroupement regroupant l’ensemble des Associations Sectorielles du Québec, encore là, il y encore pas loin d’une vingtaine, comme la Société des Attractions Touristiques du Québec, l’Association hôtelière du Québec, l’association des motoneigistes, des stations de ski, etc., et enfin, de l’Association Québécoise de l’Industrie Touristique, qui elle se trouve à être un autre organisme qui chapeautait tout le monde en quelque sorte pour mieux les représenter auprès des instances politiques, bien le gouvernement, bien le Ministère du Tourisme (MTO). Fiou! Cela en fait du monde cela! Et cela, dans l’esprit de rendre « la machine » plus simple et plus efficace. Bien du monde ont hâte de voir cela, parait-il, parce que cela ne semble pas si évident que cela, et avec raison.

Je ne connais vraiment pas toute l’histoire. Je suis qu’un petit consultant dans une niche très précise et je n’ai pas le temps à vrai dire de frayer dans les hautes sphères, d’assister à toutes sortes d’événements et de me vendre auprès d’eux. Peut-être le devrais-je, mais cela est une autre histoire.  Mais bon, bref, disons que bien du monde dans l’industrie attribuait les insuccès du Québec sur le plan touristique aux actions prises par le Ministère sur le plan de la commercialisation du Québec.

Après diverses consultations avec le milieu, il en est ressorti certains constats. Qu’il pouvait y avoir chevauchement, voire doublement des rôles et responsabilités, une dispersion des ressources financières entre plusieurs intervenants, une faible synergie entre eux, qu’ils étaient trop nombreux pour réaliser des activités de promotion, qu’il pouvait y avoir absence d’une vision commune et qu’en raison de tout cela, les activités de promotion et de mise en marché n’étaient pas adéquates!

Alors ce que j’en comprends, le gouvernement, CAD le Ministère a dit OK, occupez-vous-en d’abord! En bout de piste, l’Alliance se verrait confier la gestion et l’exécution d’actions jusqu’ici réalisées ou soutenues par le MTO, soit…:
  • Les campagnes promotionnelles hors Québec;
  • Les actions de commercialisation;
  • Les partenariats promotionnels avec l’industrie;
  • Les relations de presse;
  • La présence sur les médias sociaux;
  • L’encadrement et le suivi des activités des bureaux Destination Québec.


…et de l’autre côté, le Ministère demeurerait maître d’œuvre pour :
  • Élaborer les grandes orientations, notamment en matière de promotion et de mise en marché, d’accueil touristique et de développement de l’offre;
  • Veiller à la planification et à l’élaboration des stratégies-cadres;
  • Assurer le développement et le soutien du produit touristique;
  • Coordonner la concertation interministérielle et intergouvernementale avec les partenaires de l’industrie;
  • Orienter, planifier, coordonner et rendre disponibles les connaissances stratégiques nécessaires à la prise de décision et à l’action des agents économiques qui animent le tourisme.


Voyez-vous comme c’est simple? Il ne s’agissait que d’y penser hi hi hi!

Personnellement, je ne crois pas que cela soit si simple que cela, surtout que le gouvernement veut responsabiliser l’Alliance et la rendre imputable de ses actions. Autrement dit, il faudra qu’elle livre la marchandise. D’autant plus, que c’est le Ministère qui call la shot comme on dit, qui maintiendra à jour le tableau de bord des indicateurs de performance, même si L’Alliance devra en faire autant, et d’autre part, parce que les recettes touristiques au Québec proviennent majoritairement des Québécois en voyage au Québec. Déjà, les régions manifestent leur insécurité, même si leurs Associations Touristiques Régionales auront toujours la responsabilité de développer leur marché Intra-Québec. Les règles du jeu et la dynamique ne sont plus les mêmes.


J’ai toujours encouragé les régions touristiques à faire des études de provenance de clientèles en partenariat avec leurs membres. C’est bien beau les données de Stats Can sur les dépenses des voyages au Québec, mais cela se traduit comment chez nous? Héritons-nous chez nous des mêmes ratios d’étrangers que Québec ou Montréal? De quelles clientèles dépendent le plus nos membres? Malheureusement, plusieurs d’entre elles n’ont pas ces données et si j’étais elle, je m’empresserais de commencer le plus tôt possible afin de voir l’évolution de mon marché. Vous savez, lorsqu’on veut faire valoir qu’une situation a changé en mieux ou en pire,  rien de mieux que d’avoir des chiffres à l’appui.

En tous les cas, c’est sur cet aspect que je vais porter mon attention. Comment va-t-on mesurer les résultats, d’où proviendront-ils et à qui s’adresseront-ils?

Souhaitons que ce nouveau modèle d’affaires et de gouvernance porte fruit, que les acteurs s’entendent et s’assument.

Robert Harmegnies

ROBERT HARMEGNIES MARKETING
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vendredi 4 décembre 2015

MEC au centre-ville de Québec ou pas

Hiiiiiiiiiii Bien difficile pour moi de ne pas commenter cette rumeur et nouvelle du déménagement possible de Mountain Équipement COOP (MEC) à Québec du quartier Saint-Roch vers le secteur Lebourgneuf où sa concurrence y est installée.

Immédiatement, c’est le gros scandale! MEC renie ses valeurs, dont l’une que la chaîne fait la promotion et que la page Facebook Gardons MEC au Centre-ville se plait d’afficher, soit de s’installer dans une zone urbaine facilement accessible à pied, à vélo ou en autobus. C’est vrai, l’entreprise s’y est installée autrefois probablement pour cette raison et a certainement contribué au développement de ce quartier qui s’en allait nulle part…. sur le plan commercial bien sûr. À entendre parler les gens, c’est comme si l’entreprise entrevoyait aller s’installer à Sainte-Anne de Beaupré! Que le secteur était très mal desservi par le RTC et qu’elle mettait de côté entièrement cette valeur qui lui est chère. Eh bien non. Je ne crois pas en regardant le réseau du RTC. Une chose est certaine en tout cas. Pour être très impliqué en recherche commerciale pour plusieurs clients de plein air, qui ont eu à se poser ces questions ces dernières années, le marché du plein air et la concurrence pour MEC n’est plus du tout le même que lorsqu’elle s’est installée à Québec. Mais excusez-moi l’expression populaire, mais pas pantoute! Un autre discours tenu par les opposants du déménagement est que MEC est une COOP et que sous prétexte d’être une COOP, elle devrait obéir à des règles commerciales différentes, qu’elle devrait se comporter, tiens, comme un OBNL! Je suis membre de MEC depuis très fort longtemps, depuis bien avant qu’elle vienne à Québec, depuis l’époque que je commandais par catalogue de Vancouver. Je me suis toujours amusé de lire et consulter les états financiers de la coopérative que je reçois encore d’ailleurs et je peux vous garantir que si MEC est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est parce qu’elle DOIT ET A DÛ veiller à sauvegarder ses parts de marché et croyez-moi, ce n’est pas au centre-ville ou elle est qu’elle est en position de force.

MEC se doit de mettre à jour son offre commerciale. De continuer d’offrir une vaste gamme de produits au meilleur prix et elle manque définitivement d’espace pour bien répondre aux besoins de sa clientèle. Et même si elle pouvait avoir accès à plus de surface de plancher pour ce faire, ses problèmes de stationnement représenteraient encore un trop grand frein à sa croissance, sans compter qu’elle s’est aperçue depuis longtemps que sa clientèle payante ne réside pas au Centre-ville.

Je sympathise avec vous résidents et clients du quartier, mais que voulez-vous, les règles du marché d’aujourd’hui de MEC à Québec ont changé. Si la COOP veut s’assurer de maintenir de bonnes ristournes à ses membres, demeurer un force pour ses membres et continuer de bien la servir, bien elle devra un jour ou l’autre prendre cette décision.



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jeudi 4 juin 2015

Tendance de l’industrie canadienne du camping et du véhicule récréatif

Le Conseil Canadien du camping et du véhicule récréatif  vient de rendre publique auprès de ses membres une vaste étude portant sur l’impact économique et les tendances de l’industrie canadienne du camping et du véhicule récréatif. Cette étude est un complément à celle déjà réalisée par la Chaire de tourisme Transat de l’ESG UQAM en 2013 sur la pratique du camping au Québec en 2012.

Comme beaucoup d’études d’impact économique, celle du Conseil Canadien du camping et du véhicule récréatif comporte beaucoup d’informations très précieuses permettant à ses promoteurs et partenaires d’appuyer avec chiffres à l’appui, leurs représentations auprès des diverses instances gouvernementales. C’est excellent, cependant de ma position de spécialiste en commerce du détail,  je me demande parfois si vous, comme hommes et femmes d’affaires, propriétaires de terrains de camping  ou détaillants de véhicules récréatifs, vous vous servez de tous les indicateurs de marchés (variables) apparaissant dans ces études pour en tirer profit afin de vous faire faire au besoin une étude de marché personnalisée. Il est vrai. Il s’agit d’un exercice complexe. On ne peut malheureusement pas prendre une retombée économique et la diviser, toute proportion gardée, par la population du secteur convoité. Cela ne marche pas ainsi. Cela serait trop simple. Autrement dit, si je suis le terrain de camping XYZ ou encore le Centre du VR XYZ, je veux agrandir, vendre, ou encore acheter mon compétiteur, ouvrir un nouveau site de vente (camping), quelles sont les perspectives de marché que s’offre à moi dans ce coin de la province, à cette nouvelle localisation? Le potentiel d’affaires est-il à la hausse ou à la baisse? Ce commerce ou ce site peut-il croître ($$) encore et de combien? Cela vient rejoindre le besoin de certains de mes clients qui, suite à une étude de marché réalisée de ma part et de l’analyse qu’ils faisaient du site de vente (lire terrain de camping s’il y a lieu), y ont vu des opportunités d’affaires sans pareilles!! En d’autres occasions, ils en sont arrivés à la conclusion qu’il fallait abandonner le dossier parce que le marché, c’est-à-dire l’offre, était déjà sur saturé. D’une façon ou d’une autre, une étude de marché en bonne et due forme est venue éclairer et sécuriser le promoteur dans sa décision.


Potentiel de dépenses des campeurs de la Capitale Nationale


Juste par curiosité, j’ai établi le potentiel de dépenses (1) des campeurs de la région de la Capitale Nationale. Or, si selon la recherche de la Chaire de recherche de l’UQAM (2012), celle-ci établissait à plus de 531 M les dépenses des campeurs faites au Québec (voyageurs sous la tente, en VR et saisonniers), on obtiendrait un potentiel de dépenses d’environ 54 M pour la région de la Capitale Nationale en y appliquant la même méthodologie de calcul. Vous seriez curieux de savoir quelle est votre part du gâteau dans la Capitale Nationale ou dans toutes autres régions du Québec? Très Simple. Il s’agit d’établir votre rayonnement commercial (géographie) de votre camping à partir de vos réservations, et de mettre en perspective votre chiffre d’affaires avec le potentiel de marché de votre zone commerciale. Non seulement, y vous découvrirez votre part de marché, mais vous découvrirez également quels sont les marchés les plus prometteurs sur lesquels vous devriez axer vos actions marketing. À quoi bon investir dans des promotions provinciales si votre marché est plus tôt pan-régional (à l’intérieur de 200 kilomètres) ou vice-versa?


Conclusion


Donc, si vous êtes un propriétaire de terrain de camping? Un détaillant de véhicules récréatifs? Vous vous interrogez par rapport à un investissement majeur que vous aimeriez faire pour votre entreprise? Appuyer sa vente par une étude de marché qui viendra confirmer ses opportunités de croissance? N’hésitez pas à me contacter pour discuter de la question.

(1) Comprend la location de l’emplacement, nourriture et boisson, activités sur le terrain de camping, autres dépenses (bois combustible souvenirs etc, et le transport aller-retour).

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mardi 26 mai 2015

Retombées économiques du cyclotourisme sur la grande région de Québec


Bonjour tout le monde,

Je me suis finalement penché plus sérieusement sur l'ensemble des résultats des différentes enquêtes faites sur le vélo et le cyclisme au Québec, soit celle de « L’état du vélo au Québec en 2010 » réalisé par Vélo Québec, celle menée par la Chaire de Tourisme Transat de L’UQAM sur le « Tourisme à vélo au Québec, portrait de la clientèle, 2015 » et finalement l’enquête que j'ai menée sur les réseaux sociaux au printemps 2015. Intéressant, selon les 2 modèles d'analyse que j'ai pu bâtir, cette industrie générerait entre 6 et 8 M $ en retombées économiques sur grande la région de Québec seulement! (dépenses d'hébergement et de restauration jumelées). Mais qui peut bien ramasser cette manne ma foi? :-) Bien, si des entreprises d'ici ou d'ailleurs au Québec veulent en profiter, vous n'avez qu'à me contacter.


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mardi 5 mai 2015

Habitudes de voyage du cycliste Québécois

Introduction et mise en situation

  • Cette étude a été réalisée à titre personnel et ne prétend pas être scientifique. Pour ce faire, il aurait fallu que l’enquête soit réalisée auprès de la population en général pour bien connaître entre autres choses l’incidence de la population à la pratique du vélo. Cependant, certaines de ses données couplées à celles de l’enquête de Vélo Québec et de la Chaire de tourisme de l'UQAM offrent la possibilité d’atteindre plusieurs autres objectifs tels des études de marché. 
  • C’est à titre de cycliste assidu, comme passionné de ce sport depuis 30 ans que m’est venue l’idée de faire cette petite enquête. J’ai vu mon sport progresser à un rythme accéléré ces 10 dernières années. Je lis de plus en plus d’articles sur la pratique du vélo, ici au Québec comme ailleurs, présentant le vélo comme une activité de social network (réseautage) de plus en plus populaire. On la compare de plus en plus au golf comme si inviter des clients à faire du vélo pourrait devenir une formule appropriée pour faire des affaires.
  • Les statistiques que Vélo Québec rend public aux 5 ans sur la pratique du vélo, sur les habitudes de voyage des cyclistes ou des cyclostouristes, sur leurs intérêts par rapport à la route verte, m’amenaient à me poser d'autres questions, que les plus intéressés ont su deviner à la lecture des questions que j'ai adressé à mon auditoire.
  • Enfin, vous avez été très nombreux à y participer, plus de 530 cyclistes, hommes et femmes jeunes et moins jeunes, que j’ai pu rejoindre par les réseaux sociaux, particulièrement via la filière de Facebook. Auprès de mon réseau au début et par la coopération de certains clubs de vélo par la suite et de groupes de plein à la grandeur du Québec. Je vous dis donc merci à tous. Sans votre participation, je ne me serais pas amusé autant.
P.S. Il s'agit d'appuyer votre souris sur les tableaux et figures si vous désirez avoir un meilleur aperçu des résultats.

Profil du cycliste de l’enquête (échantillon des répondants)

Profil sociodémographique









  • Notre échantillon de répondants est principalement composé d'hommes à 72,7 %. Si on pouvait croire que faire du vélo était une affaire de jeunes, il en est tout autrement puisque la clientèle rejointe via les réseaux sociaux est relativement âgée. En effet, 63,3 % de celle-ci est âgée de plus de 45 ans. On a affaire à une clientèle aisée et très éduquée, puisqu'elle a obtenue une certification collégiale et universitaire à 85,4 % et affiche des revenus par ménage très élevés. Plus du tiers affiche des revenus de plus de 100 000 $ (35 %).

  • Les résultats qui suivent en termes de ratios (5) correspondent parfois au nombre de répondants à la question et en d’autres circonstances au nombre de mentions de réponses puisqu’à certaines questions, les gens pouvaient choisir plusieurs choix de réponses. 

  • 92,3 % des gens possèdent un vélo de route suivi d’un vélo de montagne à 30,8%.
  • Les vélos hybrides (25,8 %) sont relativement populaires également, alors qu’ils sont 1 cycliste sur 4 à en posséder un.
  • Les fats bikeux qui sont en fortes progressions semble-t-il, selon les réseaux sociaux, composent 3,8 % de notre échantillon de répondants, ce qui est moins que je l’aurais cru, surtout que le profil de cycliste de cette enquête rejoint une clientèle de cyclistes avides de nouveautés en plus forte proportion que ce que Vélo Québec rend compte dans ses statistiques auprès de la population en générale.  
  • Précisons à nouveau qu’il s’agit ici de mentions, en ce sens que le total des réponses est supérieur au 532 répondants de l’enquête, ce qui signifie que plusieurs cyclistes possédaient plus d’un type de vélo. Certaines personnes pouvaient posséder jusqu’à 3, voire 4 même.
    • Plus de 11 % d’entre eux sont des compétiteurs, c’est dires des hommes et femmes détenant leur licence de la Fédération de sport Cycliste du Québec (FQSC) pour faire des courses homologuées sur le circuit québécois.
    • 24,4 % sont adeptes de cyclo sportive, ces randonnées et courses chronométrées de plus en plus populaires au Québec. Celles-ci sont les Gran Fondo et toutes autres cyclos au profit d’organismes sans buts lucratifs, qui ont vu dans en ce segment de population bien nanti, une opportunité d’affaires pour faire contribuer ces sportifs à une bonne cause tout en leur permettant de se mesurer entre eux!
    • Cependant, la très grande majorité des répondants (69 %) disent pratiquer le vélo en se qualifiant de « sportif », c’est-à-dire qu’ils ne sont pas contre la performance, puisqu’ils témoignent tout de même vouloir se dépasser pour eux-mêmes, mais sans les risques de chute et l’esprit compétitif qui règnent ordinairement dans ces cyclos sportives.
    • 23,3 % des cyclistes de l’enquête sont des cyclistes de type « utilitaire », c’est-à-dire qu’ils utilisent leur vélo comme moyen de locomotion pour aller travailler ou pour faire des courses.
    • Enfin, 22 % des répondants déclarent être également des adeptes de cyclotourisme, ce qui m’est apparu élevé, puisqu’ils composeraient environ 11 % de la population cycliste selon l’étude Vélo Québec, édition 2010.
    • Mentionnons à nouveau qu'un répondant pouvait cocher plusieurs profils de cycliste. à titre d'exemple, un coureur fédéré pouvait également être un cycliste utilitaire ou faire du cyclotourisme.

    • Autre indication que nous avons affaire un échantillon de cyclistes assez avancé au niveau de la discipline, 71,1 % d’entre eux font leur vélo essentiellement sur les grands boulevards et routes du Québec.
    • Près d’un cycliste sur trois préfère s’en tenir aux pistes cyclables pour faire leur vélo, ce qui n’est pas négligeable par rapport à la communauté cycliste dans l’ensemble qui, à mon avis, doit être plus nombreuse statistiquement à utiliser les voies cyclables balisées pour faire du vélo.
    • Plus de 85 % des répondants font du vélo plus de 3 fois par semaine, voire tous les jours, ce qui explique pourquoi nous obtenons un si grand nombre de cyclistes faisant plus de 2 500 kilomètres durant toute une saison (73,3 %).
    • 48,9 % roulent jusqu'à plus de 4 000 kilos par saison, ce qui correspond à mon point de vue à un profil de cycliste, où la pratique du vélo constitue indéniablement un mode de vie, particulièrement si on est chef de famille et qu’on est encore sur le marché du travail, ce qui est le cas pour plusieurs d'entre eux.

    Faire partie d’un club de vélo, les randonnées organisées et les voyages 



    • Plus de la moitié des répondants (52,1 %) fait partie d’un club de vélo.


    • Pour pouvoir rouler en peloton à la vitesse de son choix, cad avec des gens de son calibre est la principale raison (59,9%) pour laquelle les gens s’inscrivent dans un club de vélo.
    • Sortir de son isolement, faire de nouvelles connaissances pour rouler avec d’autres (36,1 %) est également un motif très important. Ils ont sans doute été tentés de répondre « pour rouler en peloton », mais c’est le côté social du club de vélo qui l’a emporté. 
    • Ces motifs pour faire partie d’un club de vélo ne sont évidemment pas étrangers aux gens avec qui les cyclistes roulent en dehors des sorties organisées par leur club. En effet, 37,6 % roulent seul, 26,3 % roulent toujours avec de(s) amis et 35,9 % souhaiteraient bien rouler avec quelqu’un d'autre, mais pour des questions d’horaires et de disponibilité, ils devront rouler seuls. On comprends donc pourquoi il y a tant de clubs de vélo qui naissent partout au Québec.

    Habitudes de voyage des cyclistes

    • Voyons dans un premier temps les habitudes de voyage des cyclistes à l’intérieur des activités de leur club.
    • Parmi les 275 répondants faisant partie d’un club de vélo, soit pour 52,1 % des cyclistes de notre échantillon (Ref Q# 6),  76,7  % d’entre eux ont dit que leur club organisait régulièrement des sorties de vélo à l’extérieur de leur région immédiate. 39,8 % des membres y participent.
    • La situation est quelque peu la même pour les voyages organisés à l’extérieur du Québec, en ce sens que 50 % des cyclistes faisant partie d’un club, celui-ci organise également des voyages à l’extérieur du Québec. C’est le niveau de participation qui est plus bas, soit deux fois moins  (20 %).

    Voyager par soi-même, en famille ou entre amis

    • Plus de 50 % des cyclistes de notre échantillon font du cyclotourisme, dont 20 % 1 fois par été. Plusieurs d’entre eux en font plus d’une fois par été.
    • Qu’on soit un cyclotouriste ou un cycliste se déplaçant à voiture pour voyager, la majorité (65,8 %) aime bien se déplacer au Québec pour aller faire du vélo et découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles routes.


    • Le profil de réponses est sensiblement le même pour les gens qui sortent de leur région pour d’autres motifs que faire du vélo, mais qui en feront pareil au travers d’autres activités.

    Destinations au Québec (Régions économiques) les plus populaires pour aller faire du vélo

    • La région des Cantons-de-l’Est fait bande à part en obtenant 46,8 % des mentions de destinations préférées des répondants pour aller faire du vélo . Rappelons que les résidents des régions visitées sont exclus des résultats.
    • Les régions de Charlevoix et des Laurentides arrivent en seconde position en recueillant     22,1 % des mentions devant la grande région de Québec (18,1 %), le Saguenay-Lac-Saint-Jean 16,0 %, la Montérégie (14,5 %), la Mauricie (13,6 %), Chaudière-Appalaches (12,1 %) et le Bas-Saint-Laurent (11,5 %).
    • Montréal et Laval, des régions très urbaines, ne sont pas très visitées par les cyclistes alors que la Côte-Nord et l’Abitibi-Témiscamingue sont sans doute désavantagées par leur éloignement des grands centres et par leurs températures ordinairement un peu plus fraîches.

    • Pour toute analyse plus approfondie de ces résultats, il faut tenir compte de la provenance des répondants, c’est-à-dire de la région économique de leur lieu de résidence (voir tableau ci-bas).

    Destinations voyage à l’étranger les plus populaires pour aller faire du vélo


    • Un peu plus de 41 % des répondants n’ont jamais fait de voyage de vélo à l’extérieur du Québec ou que leur budget ne leur permette pas. Par ailleurs, 46,7 % en font à chaque année, aux 2 ou 3 ans, ou aussi souvent qu’ils le peuvent, ce qui est assez considérable.
    • C’est vers l'Europe que les gens sont allés ou désirent aller voyager en plus grand nombre, soit à 38,9 % en tenant compte d’un noyau dure de répondants qui n’ont jamais fait de tels voyages et qui ne prévoient pas en faire très prochainement. 


    Aspects freinant les ardeurs du cycliste québécois à voyager davantage au Québec


    • La question 19 est une question à choix multiples. Il aurait été intéressant d’établir les choix de réponses à partir des préoccupations réelles des cyclistes, qu’on aurait pu obtenir lors de groupes discussions. Par ailleurs, les choix de réponses suivants proviennent tout de même de gens qui voyagent beaucoup et qui connaissent bien la réalité du cyclisme au Québec. 
    • Il y a tout de même plus d’un cycliste sur 4 (26,5 %) qui ont jugé qu’aucun des aspects suggérés ne les freinait pour voyager au Québec pour y pratiquer le vélo.
    • Le danger de circuler sur nos routes en raison des chaussées trop étroites (41,8 %), la qualité irrégulière du revêtement de nos routes (45,1 %) et le manque de courtoisie des automobilistes envers les cyclistes (36,9 %) sont définitivement les principaux freins ou obstacles sur lesquels les intervenants en cyclisme devraient se pencher si on veut inciter les Québécois à rouler davantage chez eux au Québec.
    Pour toute question ou précision supplémentaire, où si vous recherchez une ressource pour vous appuyer dans le cadre d'un projet de développement du cyclisme dans votre région, je vous inviterais à communiquer avec moi. Comme je le mentionnais, ces résultats couplés avec les données d'autres enquêtes sur le vélo au Québec permettent d'établir le potentiel et les retombées  économiques des projets que vous pourriez avoir à l'esprit. Pourquoi ne pas travailler ensemble pour leur donner vie?émoticône smile

    Robert Harmegnies

    ROBERT HARMEGNIES MARKETING
    Planification stratégique et Géomarketing 
    955 Calixa-Lavallée bur 6
    Québec, Québec
    Canada, G1S 3H3
    (Tel. 418.688-2777
    (Cel. 418.580-3826
    robert.harmegnies@videotron.ca

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    mercredi 18 mars 2015

    Habitudes de voyage du cycliste Québécois

    Bonjour à tous,

    Ce n’est pas un secret de polichinelle. Tout le monde sait que je suis un adepte de cyclisme, particulièrement de vélo de route. J’ai fait de la compétition sur le circuit provincial des maîtres il y a 25 ans maintenant et je n’ai jamais arrêté de m’entraîner. J’adore ce sport et il a réussi à me garder en vie j’irais jusqu’à dire.

    Comme c’est un peu tranquille ces temps-ci côté travail, j’ai décidé de mettre un petit sondage en ligne pour tenter de répondre à certaines de mes interrogations sur la pratique du vélo, plus précisément sur les habitudes de voyage du cycliste québécois. Je regardais dernièrement sur les statistiques de la grande enquête menée par Vélo-Québec sur la pratique du vélo et je ne vous cacherai pas que je fus assez impressionné par les résultats sur plusieurs aspects

    De toute façon, le but aujourd’hui n’est pas de commenter tous ces résultats, mais de vous informer de la mise en ligne de mon sondage que je vous inviterais à répondre quel que soit votre calibre. Cela n’a pas d’importance. D’ailleurs, si vous n’êtes pas expérimenté, cela est encore mieux, parce que jusqu’à maintenant via les réseaux sociaux, j’ai rejoint plus de maniaques dans mon genre que de monsieur madame tout le monde.


    Alors allez-y!

    ROBERT HARMEGNIES MARKETING
    Planification stratégique et Géomarketing 
    955 Calixa-Lavallée bur 6
    Québec, Québec
    Canada, G1S 3H3
    Tel. 418.688-2777
    Cel. 418.580-3826
    --------- __o
    ------- _-\ <,' 
    Aussi un rouleur!
    ----- (_)/(_) 

    jeudi 15 janvier 2015

    Le commerce au détail en pleine mutation au Québec

    BANG! Grosse nouvelle ce matin. Target fermera tous ses magasins au Canada, dont 6 dans l'Est du Québec. La rentabilité n’était pas au rendez-vous. Ces fermetures s’ajoutent à plusieurs autres annoncées un peu plus tôt cet automne à Place Ste-Foy entre autres dans la région de Québec : Holt Renfrew, boutique San Francisco, Cuir Danier, Brissot, Bombay et Jacob pour ne nommer que celles-ci (réf. nouvelles parues à Radio-Canada le 7 janvier dernier.

    Pour ceux qui me lisent et me connaissent savent que je ne suis pas surpris. Je suis dans le commerce au détail depuis plus de 25 ans et je connais la « game » comme on dit. J’en avais déjà fait mention, il y a quelques années après la crise de 2008, qu’il fallût demeurer prudent dans nos projets, quoiqu’en pensaient les chambres de commerce ou les directions de centres commerciaux, qui ne voulaient surtout pas effrayer les gens déjà frileux. Et tous les secteurs du commerce au détail doivent bien calculer leurs affaires, croyez-moi. Regardez ce qui se passe également dans le milieu de la restauration. Les gens ont moins de sous et ils coupent dans le gras, la restauration. Alors, il faut que les plus faibles écopent. Ce sont les règles du marché. Et ce n’est pas à la ville de s’en mêler en limitant les permis.

    Les coûts de la vie continuent d’augmenter à un rythme effréné, y a bien juste l’essence qui nous donne un petit « break » ces temps-ci (un plein par mois à plus ou moins 75 $ parait-il) alors que les salaires sont gelés à leur plus bas niveau dans le privée comme dans le public. Cela ne prend pas un cours classique pour comprendre que ça ne marche pas cette équation-là.

    Soyez prévoyants messieurs dames chefs d’entreprises. Encore dernièrement, des entrepreneurs m’appellent pour les accompagner dans un diagnostic de leur commerce pour comprendre ce qu’ils leur arrivent et ils n’ont aucune information sur leurs clients. C’est pas normal en 2015 qu’un commerce, quelle qu’il soit, n’ait pas une base de données sur ses clients recueillie via son système caisse ou manuellement; codes postaux, achats, adresse postale, courriels etc. Comment voulez-vous analyser la provenance de vos clients d’une année à l’autre, souvent entre une bonne et une moins bonne, et voir où se situe le problème? Suis-je frappé par la concurrence? Où m’affecte-t-elle, s’il y a lieu? Peut-être est-ce tout simplement un effritement de mon marché vers une autre gamme de produits concurrente? Mon offre ne correspond peut-être plus à la demande? Mes clients, qui ont du succès en ce moment, font cet exercice à tous les 2 ans! Vaut mieux « investir » oui oui j’ai bien dit investir, il y en a qui voit cela encore comme une dépense, donc vaut mieux investir une couple de milles pour voir clair dans ses affaires que de déclarer faillite parce qu’on a été négligeant. De toute façon, ce que je dis aux gens qui voient cela comme une grosse dépense, qu’ils sont aussi bien de fermer tout de suite, parce qu’il est essentiel que cette dépense fasse partie de leurs prévisions budgétaires annuelles. Ne pas suivre son marché de prêt, c’est comme à un chauffe-eau qui nous pète dans face parce qu’on ne souvenait plus de son dernier entretien ou que ça ne dure que 12 ans!

    Évidemment et malheureusement, ce n’est pas aussi simple que cela. Il y a d’autres facteurs à tenir compte dans une bonne analyse de la situation, mais une chose est sûre. Si on ne prend pas l’initiative de bien suivre ses affaires, il sera peut-être trop tard pour redresser la situation en votre faveur lorsque viendra le temps.

    Vous souhaiteriez faire cette veille de votre marché de façon continue? N'hésitez pas, je suis là pour vous servir.

    ROBERT HARMEGNIES MARKETING
    Planification stratégique et Géomarketing 
    955 Calixa-Lavallée bur 6
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