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mardi 15 décembre 2015

Le Carnaval de Québec et Expo Québec

Je suis tombé tout à fait par hasard en déjeunant sur une entrevue à Radio-Canada avec Frédéric Gonzalo, un consultant en tourisme, pour donner son opinion sur l’orientation que la ville de Québec devrait prendre pour Expo Québec et le Carnaval de Québec qui, comme vous le savez, affichent des baisses d’achalandage considérable depuis quelques années. Qu’est-ce que j’entends?  J’ai failli m’étouffer avec ma toast! Quelque chose dans le genre que l’organisation pourrait ou devrait remettre le Carnaval de Québec sur la table à dessin, de sorte que cela pourrait même aller jusqu’à enlever le Bonhomme Carnaval du concept de la fête!! Sous prétexte que les festivals de musique évoluent dans le temps en citant plusieurs événements du genre, qui ont attiré des grosses foules en peu de temps, qu’il faille tout chambouler dans les concepts et programmations de ces deux événements pour que ça reprenne. Le problème à Québec, je pense, c’est qu’il y en a trop des chambouleux d’événements qui se croient prophètes et à qui on donne plein pouvoir et argents, et qui prennent des mauvaises décisions!

Le meilleur exemple est vraiment le Carnaval de Québec dans lequel j’ai grandi. Pas surprenant, c’est ma tante, Pierrette Roy, qui a créé la chanson du Carnaval au tout début de la fête après avoir échappé au couronnement de la reine lors de sa participation comme duchesse, ce n’est pas peu dire. Enfin…sous prétexte que des petits « activistes » homministes voulaient participer au couronnement de la reine, bien on a tout jeté le concept à la poubelle!! Tiens! On va faire un virement jeunesse pis quoi d’autre encore!?! Ah oui, j’oubliais, enlever le bonhomme Carnaval parce qu’il est rendu accessoire.  Le Carnaval n’a plus besoin de ce personnage.

Demander aux organisations du Carnaval de Rio, des Tomatina de Brunol, au carnaval de Venise, aux Mardis Gras de New Orléans, demandez-leur pour le fun s’ils ont fait des changements majeurs à leurs événements depuis leur création? Suggérer pour le fun au Carnaval de Rio d’abandonner le concours de musique et de danse samba pour lequel tous les quartiers de Rio se mettent à blanc ($$), font des sacrifices toute une année pour passer à l’histoire, des quartiers aisés aux favelas d’où ressortent les chansons thèmes avec les plus beaux costumes? Le jour qu’on éberlué arrivera avec un tel changement, c’est l’armée que le gouvernement devra mettre dans la rue pour éviter la révolution. C’est la même chose dans tous les grands carnavals du monde entier. On s’ajuste, on peut y intégrer des nouvelles technologies soit, mais on ne change pas la formule, le cœur d’un événement, voilà!! Non, ici au Québec, on est plus fin que les autres. On va abandonner l’animation de la rue Ste-Thérèse, les courses automobiles sur glace, on va arrêter le couronnement de la reine du Carnaval avec tout ce que cela comportait comme esprit d’émulation dans tous les quartiers de la ville, parce qu’on achetait la bougie pour appuyer la petite Roy, fille d’Alfred. Tiens, on va composer une autre chanson du Carnaval parce que l’original ne sonne plus bien! Après on se demande pourquoi les gens ne se reconnaissent plus dans leur Carnaval? Qu’ils n’y participent plus! Le Carnaval de Québec se voulait la plus grande fête d’hiver et il aurait fallu bâtir autour du concept original. Voici ce qu’il aurait fallu faire. Rendre le couronnement de la reine encore plus grandiose. Impliquer davantage les populations dans les duchés à supporter leur petite fille du coin! Fuck les gens qui alléguaient que les duchesses étaient des petites filles sans intelligence manipulées, franchement! Elles étaient des ambassadrices, se promenaient avec Bonhomme dans les hôpitaux, prenaient la parole devant les journalistes. Elles sont toutes devenues des femmes très honorables dans la vie. Il aurait fallu diversifier les activités d’hiver à succès comme la course en canots et les courses de chiens. Faire des châteaux de glace encore plus pétés! Animer le site tous les soirs! Investir dans la féerie des parades d’hiver qui diminuent en distance année après année. Bientôt, elle va partir du coin de Cartier et elle va faire le tour du bloc. C’est sûr que cela prend de l’argent pour revoir les chars allégoriques, ses figurants, les places de festivités, mais vaut mieux investir une couple de millions pour renforcir son concept que de chercher à en inventer d’autres.

Et aujourd'hui ce 21 janvier, 1 mois après mon texte, Mylène Moisan, chroniqueuse au journal Le Soleil, signe un papier titré "On veut faire plaisir, mais..." avec lequel je suis entièrement d'accord et qui va dans le même sens que mes propos.

Pour Expo Québec? Bien je pourrais faire le même raisonnement autour du concept Expo Québec qui était une foire commerciale, d’amusement et agricole. On a abandonné le volet agricole, commerciale, on a voulu en faire une fête de sport extrême, y intégrer des shows de musique pour ressembler à tout le monde et quoi d’autre encore?  

Quel âge avez-vous vous? Avez-vous évolué depuis vos 20 ans? OKKKK vous avez changé votre tenue vestimentaire, vous êtes un peu moins comme ceci un peu plus comme cela, mais vous êtes resté foncièrement le même homme, la même femme, avec les même traits de personnalité qui font votre personnalité n’est-ce pas? Vous n’êtes pas allé jusqu’à changer de sexe hein? Si on vous a bien apprécié il y a 30 ans, il y a des chances qu’on vous apprécie encore pour les mêmes raisons aujourd’hui hein? Bien c’est la même chose!

Bonne fin de journée tout le monde

ROBERT HARMEGNIES MARKETING
Planification stratégique et Géomarketing 
1066 Gustave Langelier
Québec, Québec
Canada, G1Y 2H9
Tel. 418.688-2777
Cel. 418.580-3826

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Aussi un rouleur!
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mercredi 9 décembre 2015

Bienvenue sur mon blog!


Bonjour à vous tous, chers clients, collaborateurs et fidèles lecteurs!

Je vous souhaite la bienvenue sur mon blogue, qui vous informera non seulement de ce que je fais comme travail, mais aussi de ce que je pense sur divers sujets d’actualité portant sur l’économie au Québec, dans les secteurs d’activités où je suis très impliqué : le commerce de détail, dans le tourisme et en démographie.

Si ces sujets vous passionnent tout comme moi, je vous invite donc à vous inscrire à mon newsletter. Parfois, il m’arrivera de vous raconter mes bons coups, de vous informer des nouveautés dans mon domaine, mais surtout des enjeux auxquels on doit faire face pour réussir. Puis ce sera une façon de garder contact vous et moi ensemble. Et ne soyez pas inquiets, je ne vous inonderai pas de courriels. Alors, allez-y sur la droite, cela ne vous prendra que quelques secondes!
  
Vous vous demandez sans qui je suis? Bien, je suis un consultant à mon compte en ventes marketing depuis plus de douze ans maintenant. Après avoir obtenu en 1982 mon Bac en Sciences sociales de l’Université Laval, je suis entré sur le marché du travail en faisant de l’intervention sociale et du développement communautaire. Eh oui, vous avez bien lu! C’est un peu plus tard que je me suis passionné pour la vente et le développement des affaires. Par la suite, j’ai représenté à mon compte un magazine d’envergure nationale; Inter Canadien et Canadian Airlines. De la vente essentiellement par téléphone! Des ventes avoisinant les 100 000 $ par mois! À cette époque, c’était beaucoup beaucoup d’argent dans ce créneau de ventes, croyez-moi! Après quelques années comme responsable du développement des affaires dans une agence de publicité reconnue de Québec, je suis devenu responsable du marketing chez Métro Richelieu http://www.metro.ca/fr/accueil.html  et IGA http://www.iga.net/ pour l’est du Québec. C’est à ce moment, pendant plus de 10 ans que j’ai appris à la dure. La concurrence dans l’alimentation était si féroce à l’époque, que je suis devenu un passionné du commerce au détail; c’est là que j’ai appris comment on fait du redressement de magasin en travaillant de concert avec les opérations, la mise en marché et la finance.

Vous avez un projet en tête? Il y a quelque chose qui vous tracasse? Vous vous demandez si on pourrait travailler ensemble? Pourquoi ne m’appelleriez-vous pas pour en discuter?  J’offre en impartition une gamme de services très variée Et soyez assuré de ma franchise si je ne peux vous venir en aide.

  

Robert Harmegnies
ROBERT HARMEGNIES MARKETING
Planification stratégique et Géomarketing 
1066 Gustave Langelier
Québec, Québec
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(Tel. 418.688-2777
(Cel. 418.580-3826
robert.harmegnies@videotron.ca 

L’alliance de l’industrie touristique du Québec

Bonjour chers amis,

Je suis allé aux Assises du Tourisme à la fin octobre parce que, comme tout le monde dans le milieu, j’étais très intrigué par la nouvelle gouvernance que le Ministère du Tourisme a annoncée en confiant la promotion touristique hors Québec à un nouvel organisme qui s’appellera l’alliance de l’industrie touristique du Québec ou si vous voulez « l’alliance ». Cet organisme sera le résultat d’une fusion de trois organismes déjà existants, soit ATR associées du Québec, une association regroupant l’ensemble des Associations Touristiques Régionales, il y en a comme 21 au Québec, de L’ATS Québec, un regroupement regroupant l’ensemble des Associations Sectorielles du Québec, encore là, il y encore pas loin d’une vingtaine, comme la Société des Attractions Touristiques du Québec, l’Association hôtelière du Québec, l’association des motoneigistes, des stations de ski, etc., et enfin, de l’Association Québécoise de l’Industrie Touristique, qui elle se trouve à être un autre organisme qui chapeautait tout le monde en quelque sorte pour mieux les représenter auprès des instances politiques, bien le gouvernement, bien le Ministère du Tourisme (MTO). Fiou! Cela en fait du monde cela! Et cela, dans l’esprit de rendre « la machine » plus simple et plus efficace. Bien du monde ont hâte de voir cela, parait-il, parce que cela ne semble pas si évident que cela, et avec raison.

Je ne connais vraiment pas toute l’histoire. Je suis qu’un petit consultant dans une niche très précise et je n’ai pas le temps à vrai dire de frayer dans les hautes sphères, d’assister à toutes sortes d’événements et de me vendre auprès d’eux. Peut-être le devrais-je, mais cela est une autre histoire.  Mais bon, bref, disons que bien du monde dans l’industrie attribuait les insuccès du Québec sur le plan touristique aux actions prises par le Ministère sur le plan de la commercialisation du Québec.

Après diverses consultations avec le milieu, il en est ressorti certains constats. Qu’il pouvait y avoir chevauchement, voire doublement des rôles et responsabilités, une dispersion des ressources financières entre plusieurs intervenants, une faible synergie entre eux, qu’ils étaient trop nombreux pour réaliser des activités de promotion, qu’il pouvait y avoir absence d’une vision commune et qu’en raison de tout cela, les activités de promotion et de mise en marché n’étaient pas adéquates!

Alors ce que j’en comprends, le gouvernement, CAD le Ministère a dit OK, occupez-vous-en d’abord! En bout de piste, l’Alliance se verrait confier la gestion et l’exécution d’actions jusqu’ici réalisées ou soutenues par le MTO, soit…:
  • Les campagnes promotionnelles hors Québec;
  • Les actions de commercialisation;
  • Les partenariats promotionnels avec l’industrie;
  • Les relations de presse;
  • La présence sur les médias sociaux;
  • L’encadrement et le suivi des activités des bureaux Destination Québec.


…et de l’autre côté, le Ministère demeurerait maître d’œuvre pour :
  • Élaborer les grandes orientations, notamment en matière de promotion et de mise en marché, d’accueil touristique et de développement de l’offre;
  • Veiller à la planification et à l’élaboration des stratégies-cadres;
  • Assurer le développement et le soutien du produit touristique;
  • Coordonner la concertation interministérielle et intergouvernementale avec les partenaires de l’industrie;
  • Orienter, planifier, coordonner et rendre disponibles les connaissances stratégiques nécessaires à la prise de décision et à l’action des agents économiques qui animent le tourisme.


Voyez-vous comme c’est simple? Il ne s’agissait que d’y penser hi hi hi!

Personnellement, je ne crois pas que cela soit si simple que cela, surtout que le gouvernement veut responsabiliser l’Alliance et la rendre imputable de ses actions. Autrement dit, il faudra qu’elle livre la marchandise. D’autant plus, que c’est le Ministère qui call la shot comme on dit, qui maintiendra à jour le tableau de bord des indicateurs de performance, même si L’Alliance devra en faire autant, et d’autre part, parce que les recettes touristiques au Québec proviennent majoritairement des Québécois en voyage au Québec. Déjà, les régions manifestent leur insécurité, même si leurs Associations Touristiques Régionales auront toujours la responsabilité de développer leur marché Intra-Québec. Les règles du jeu et la dynamique ne sont plus les mêmes.


J’ai toujours encouragé les régions touristiques à faire des études de provenance de clientèles en partenariat avec leurs membres. C’est bien beau les données de Stats Can sur les dépenses des voyages au Québec, mais cela se traduit comment chez nous? Héritons-nous chez nous des mêmes ratios d’étrangers que Québec ou Montréal? De quelles clientèles dépendent le plus nos membres? Malheureusement, plusieurs d’entre elles n’ont pas ces données et si j’étais elle, je m’empresserais de commencer le plus tôt possible afin de voir l’évolution de mon marché. Vous savez, lorsqu’on veut faire valoir qu’une situation a changé en mieux ou en pire,  rien de mieux que d’avoir des chiffres à l’appui.

En tous les cas, c’est sur cet aspect que je vais porter mon attention. Comment va-t-on mesurer les résultats, d’où proviendront-ils et à qui s’adresseront-ils?

Souhaitons que ce nouveau modèle d’affaires et de gouvernance porte fruit, que les acteurs s’entendent et s’assument.

Robert Harmegnies

ROBERT HARMEGNIES MARKETING
Planification stratégique et Géomarketing 
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vendredi 4 décembre 2015

MEC au centre-ville de Québec ou pas

Hiiiiiiiiiii Bien difficile pour moi de ne pas commenter cette rumeur et nouvelle du déménagement possible de Mountain Équipement COOP (MEC) à Québec du quartier Saint-Roch vers le secteur Lebourgneuf où sa concurrence y est installée.

Immédiatement, c’est le gros scandale! MEC renie ses valeurs, dont l’une que la chaîne fait la promotion et que la page Facebook Gardons MEC au Centre-ville se plait d’afficher, soit de s’installer dans une zone urbaine facilement accessible à pied, à vélo ou en autobus. C’est vrai, l’entreprise s’y est installée autrefois probablement pour cette raison et a certainement contribué au développement de ce quartier qui s’en allait nulle part…. sur le plan commercial bien sûr. À entendre parler les gens, c’est comme si l’entreprise entrevoyait aller s’installer à Sainte-Anne de Beaupré! Que le secteur était très mal desservi par le RTC et qu’elle mettait de côté entièrement cette valeur qui lui est chère. Eh bien non. Je ne crois pas en regardant le réseau du RTC. Une chose est certaine en tout cas. Pour être très impliqué en recherche commerciale pour plusieurs clients de plein air, qui ont eu à se poser ces questions ces dernières années, le marché du plein air et la concurrence pour MEC n’est plus du tout le même que lorsqu’elle s’est installée à Québec. Mais excusez-moi l’expression populaire, mais pas pantoute! Un autre discours tenu par les opposants du déménagement est que MEC est une COOP et que sous prétexte d’être une COOP, elle devrait obéir à des règles commerciales différentes, qu’elle devrait se comporter, tiens, comme un OBNL! Je suis membre de MEC depuis très fort longtemps, depuis bien avant qu’elle vienne à Québec, depuis l’époque que je commandais par catalogue de Vancouver. Je me suis toujours amusé de lire et consulter les états financiers de la coopérative que je reçois encore d’ailleurs et je peux vous garantir que si MEC est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est parce qu’elle DOIT ET A DÛ veiller à sauvegarder ses parts de marché et croyez-moi, ce n’est pas au centre-ville ou elle est qu’elle est en position de force.

MEC se doit de mettre à jour son offre commerciale. De continuer d’offrir une vaste gamme de produits au meilleur prix et elle manque définitivement d’espace pour bien répondre aux besoins de sa clientèle. Et même si elle pouvait avoir accès à plus de surface de plancher pour ce faire, ses problèmes de stationnement représenteraient encore un trop grand frein à sa croissance, sans compter qu’elle s’est aperçue depuis longtemps que sa clientèle payante ne réside pas au Centre-ville.

Je sympathise avec vous résidents et clients du quartier, mais que voulez-vous, les règles du marché d’aujourd’hui de MEC à Québec ont changé. Si la COOP veut s’assurer de maintenir de bonnes ristournes à ses membres, demeurer un force pour ses membres et continuer de bien la servir, bien elle devra un jour ou l’autre prendre cette décision.



ROBERT HARMEGNIES MARKETING
Planification stratégique et Géomarketing 
1066 Gustave Langelier
Québec, Québec
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(Tel. 418.688-2777
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