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mardi 31 janvier 2012

L’endettement des ménages affecte-t-il le commerce au détail et le tourisme?


Il est surprenant qu’on ne me pose pas plus souvent cette question. Et pourtant elle est au cœur de tous les maux que vit l’industrie de la consommation de masse. Tant et aussi longtemps que les gens ont eu accès facilement au crédit, comme les gouvernements d’ailleurs, tout allait pour le mieux! C’est une roue qui tourne pour ne pas dire un cercle vicieux! Les ventes sont bonnes, l’achalandage et les revenus sont à la hausse, c’est le temps d’investir pour certains clairvoyants et de dépenser sans trop de planification pour d’autres plus insouciants. Évidemment, en pareilles circonstances l’industrie, quelle qu’elle soit, élève ses prix croyant le consommateur suffisamment épris de son produit/service pour le faire débourser davantage. Et ça marche pour certains et moins pour d’autres! Pour les uns, on dira que le produit est de qualité, bien positionné dans le marché et appuyé par un mix marketing intelligent, alors que chez les autres, pas tous quand même, on préfèrera faire l’autruche en attribuant ses échecs à des facteurs incontrôlables comme les modes, la conjoncture économique ou la température! 
Nul besoin d’être économiste pour s’apercevoir qu’on se dirige comme vers un cul-de-sac! La crise financière de 2008 qui perdure encore aujourd’hui, quoiqu’en disent les Chambres de commerce, l’endettement des ménages et des gouvernements, jumelés à leurs baisses de revenus, font en sorte qu’à moins d’être un Warren Buffett, nous nous nous retrouvons dans la situation de sa secrétaire qui devra couper fort dans le gras parce qu’elle est en fin de ligne! Bien chanceuse soit-elle, si elle ne perd pas son emploi avant comme bien des gens avant d’en prendre conscience! Le rêve américain est devenu un cauchemar. 
Je me suis permis d'aller chercher les résultats des revenus et dépenses des ménages selon l'enquête sur les dépenses des ménages au Canada (EDM) pour le Québec pour les années 2007 à 2009. (Les données pour 2010 vont sortir cet été 2012). Je veux juste attirer votre attention sur le fait que les dépenses ont cru de 4,92 % sur 3 ans alors que les revenus des ménages, eux, n'ont progressé que de 0,84 %. Ces résultats concernent "l'ensemble des unités familiales" quelles qu'elles soient. Pour votre informaation, j'ai intégré au tableau quelques indices des prix à la consommation pour vous démontrer que l'augmentation des dépenses affectent le budget des familles sur les postes budgétaires qui affectent directement l'argent disponible pour les loisirs, les voyages ou les petits luxes; soit les aliments (12,77 %), le logement (17,74 %) et le transport (13,16 %). 

   
 













Il y a beaucoup de nervosité dans l’air. Récemment, le conference board du Canada, je crois, annonçait une baisse de confiance du consommateur canadien. Enfin! Ça craque de partout. Les gouvernements nous préparent à des resserrements sans équivoque, les entreprises se mettent à l’abri des créanciers, les caisses de retraite sont déficitaires, les travailleurs sont appelés à faire des compromis et les prix sont toujours à la hausse! Ne trouvez-vous pas cela illogique? 

Et bien, si vous vous sentez concernés par la situation, ce qui signifierait revoir votre plan d’affaires, parce que vous estimez devoir reprendre le contrôle de la situation avant qu’elle ne vous anéantisse, bien faites-le et vite! Mettre le pied à terre. Faire le point. Établir un diagnostic éclairé sur votre situation, même si cela nécessite du temps et de l’argent, fera en sorte que vous y gagnerez au change. Impossible qu’il en soit autrement! Vos meilleurs employés se réjouiront de la situation (une façon de découvrir vos éléments négatifs), vous améliorerez vos processus, vos opérations, votre produit/service et cela vous amènera sans doute à revoir certaines de vos pratiques marketing. On le fait plusieurs fois dans une vie pour soi sur le plan personnel et avec raison, pourquoi n’en serait-il pas autrement pour notre entreprise? 

Je vous encourage à communiquer avec moi pour en discuter.
 
Robert Harmegnies 
ROBERT HARMEGNIES MARKETING
Planification stratégique et Géomarketing 
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