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jeudi 8 octobre 2009

Étude prospective sur l’avenir de l’industrie du ski alpin et du golf au Québec

Comme consultant en tourisme et grand adepte de ces deux sports, l’avenir des stations de ski et des terrains de golf au Québec m’intéresse au plus haut point, surtout que ces deux secteurs d’activités sont dépeints dans l’actualité comme aux prises avec de nombreuses difficultés.

Et je ne
ne parle pas de la température qui est un élément hors de leur contrôle, quoique directement relié à leurs performances. Pour le ski par exemple, les neiges relativement abondantes dans l’Est-du-Québec ces deux dernières années ont permis à plusieurs montagnes d’afficher des résultats à la hausse, ce qui n’avait pas été le cas lors des années auparavant.  L’arrivée en grand nombre des planchistes il y a quelques années et le retour de certains skieurs convertis à cette pratique semble s’estomper. De plus, le vieillissement de la population et la détérioration de sa situation économique viennent confronter les stations avec des conditions de marché de plus en plus complexes, alors qu’elles ont besoin de grosses sommes d’argent pour mettre à niveau leurs installations et leurs capacités d’enneigement.

La situation
dans le golf s’apparente légèrement à celle du ski, du moins en ce qui concerne le vieillissement de la population, dans un contexte de crise économique qui n’a pas empêché plusieurs promoteurs à ouvrir plusieurs parcours de golf dans un marché, semble-t-il,  qu’on disait déjà saturé!

Plusieurs
études ont été menées auprès des clientèles de ces deux industries afin de les profiler et de mieux les connaître, soit par leur âge, leur niveau de revenus, leurs habitudes de fréquentation, s’ils sont skieurs ou planchistes, golfeurs réguliers ou occasionnels, mais peu de recherches ont récupéré ces précieuses informations pour les traduire concrètement en termes d’impacts sur la fréquentation des stations de ski et des terrains de golf. Quel est mon potentiel de marché, quelles parts me reviennent et puis-je espérer croître encore dans cet environnement concurrentiel? Voici les questions auxquelles j’étais tenu de répondre correctement à chaque propriétaire de magasin durant les 15 ans que j’ai œuvré dans l’alimentation au détail.

Je peux
vous assurer que la structure de marché d’une station de ski ou d’un terrain de golf n’est pas très différente d’un magasin de « cacan »! Tout est une question d’offre et de demande. Ce point de saturation que les stations de ski et terrains de golf rencontrent me fait penser aux guerres que nous nous livrions dans certains marchés, jusqu’à ce que notre plus proche concurrent doive fermer ou changer de positionnement ! Allons-nous entrer dans une guerre de prix? Rénover notre réseau pour améliorer notre offre? Revoir nos opérations en magasin pour maintenir nos marges? Investir dans la formation de notre personnel pour améliorer notre service à la clientèle? Je suis certain que plusieurs d’entre vous se remémorent de bons échanges autour d’une table lorsqu’une telle conjoncture ramène la direction à la problématique du juste équilibre dans la fixation des prix de nos produits. Deux philosophies s’affrontent: travailler le volume en s’assurant de rentabiliser la station par un plus grand nombre de skieurs (recrutement de nouveaux clients par une stratégie de bas prix) ou travailler sur la marge de profits, donc en élevant les prix parce qu’on croit être encore capable de fidéliser notre clientèle? Quoi faire?

Bien analyser la situation avant de prendre quelque décision que ce soit et c’est pour cette raison que je soumet à qui le veut bien ce projet de recherche link 
qui, idéalement, devrait être mené collectivement par le plus grand nombre d’acteurs dans les secteurs concernés, même si cette étude mériterait d’être réalisée individuellement sans le moindre doute, surtout si l’on est dans une situation précaire.

Pour plus d'information, contactez sans plus tarder Robert Harmegnies
418-688-2777
418-580-3826
robert.harmegnies@videotron.ca